Tout savoir sur le Jatoba

 

Plantes Fruits au Brésil

Tout savoir sur le Jatoba
5/5 - (2 votes)

Le jatoba

Plus connu sous l’appellation « Jatoba », le courbaril est un fruit, mais cette nomination désigne aussi l’arbre qui est originaire de l’Amérique tropical. On en trouve au Maranhao mais il y a également quelques pieds aux Antilles, en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Son nom scientifique est « Hymenea Courbaril ».

Le jatoba, l’arbre et les fruits

Le jatoba

L’arbre du jatoba est assez imposant : sa hauteur peut atteindre les 30 mètres de haut lorsqu’il se trouve dans un milieu qui lui est favorable. Son tronc est cylindrique et il possède des feuilles alternes en vert éclatant. Ces dernières sont composées de deux folioles asymétriques. Le courbaril est du genre Hymenaea, ce qui fait qu’il produit de la résine.

Entre avril et mai, le courbaril produit des fleurs blanches qui sont rassemblées en grappe à l’extrémité des rameaux. Elles sont particulièrement parfumées. De novembre à février, elles donnent des gousses brunes qui sont très dures, enflées et arrondies sur les côtés. Le fruit du jatoba fait entre neuf et quatorze centimètres de long. On trouve à l’intérieur de cette coque une à huit graines dans une pulpe farineuse ayant une teinte oscillant entre le jaune et le vert.

Découvrez :

Cette pulpe semble sucrée à l’odeur, mais sur les papilles, elle dégage une saveur musquée. Elle est comestible et au Brésil, on la récolte pour la transformer en poudre. Elle entre par la suite dans la préparation de boissons.

Le jatoba, un trésor pour la santé

Le courbaril possède des propriétés anti-inflammatoires antifongiques et antibactériennes. La population amérindienne y avait recours pour soigner les affections respiratoires comme l’asthme et la bronchite. Ses racines sont utilisées pour traiter les diarrhées, les dysenteries et pour éliminer les gaz ontestinaux. C’est également un remède contre la toux et l’asthme.

En Guyane, l’écorce du jatoba est recommandée dans le cadre du traitement et de la prévention du diabète. Des études ont montré qu’il contient des actifs qui régulent l’activité glycémiante. On lui attribue aussi des propriétés contre le rhumatisme, contre les douleurs musculaires et contre certaines tumeurs. On a évoqué que ce fruit pourrait agir contre la cystite et la prostatite. Ce bienfait n’a pas encore été démontré, mais des études sont en cours.

La consommation de la résine, de l’écorce, des feuilles ou de la racine du jatoba ne présente aucun effet secondaire grave. Même ceux qui ont l’estomac délicat peuvent en prendre. Cependant, un surdosage peut entraîner une insomnie dans les 18 heures qui suivent la prise.

L’utilisation du jatoba

Le jatoba

Cet arbre sécrète un liquide qu’on appelle la gomme de copal. On l’utilise en tant que vernis. La pulpe de jatoba peut être consommée crue. Elle entre dans la préparation de différentes boissons, notamment les boissons énergétiques dans certains pays comme le Brésil. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsque les Autochtones manquaient de vivres, ils produisaient de la farine avec la pulpe. Ils les utilisaient par la suite pour faire du pain. Les gousses ne sont pas non plus perdues. Elles servent à la fabrication de petites boîtes.

L’essence de jatoba dans l’ébénisterie

Le cœur du bois du jatoba a une teinte se trouvant entre le brun à rouge violacé ou entre l’orange et le brun violacé presque noir. Il peut présenter ou pas des veines. Le veinage lorsqu’il est présent est marqué. Cette essence est très utilisée en ébénisterie pour ses propriétés mécaniques. Le bois non travaillé peut mesurer jusqu’à 25 mètres de long avec un diamètre entre 0,50 et 0,90 m et une densité de 0,71–0,82–0,9 g/cm³. Il n’est pas le plus facile à manier, mais le résultat qu’on obtient est remarquable.

 

Category: Plantes Fruits au Brésil

Comments (1)

  1. SUIRE C. dit :

    Bonjour,
    Est-ce que la farine de pulpe de fruits du jatoba est commercialisée en France et si oui : quels fournisseurs en propose ?
    Merci d’avance
    Cordialement
    Mr SUIRE C.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *