Gouvernement Brésilien, Dilma Roussef fait le ménage

 

Actualité politique | |

Gouvernement Brésilien, Dilma Roussef fait le ménage
4/5 - (1 vote)

Un sixième ministre démissionne du gouvernement Brésilien

Avec la démission d’Orlando Silva, le ministre des Sports, le gouvernement Brésilien compte déjà six ministres qui ont été poussés à démissionner depuis juin, cinq à cause de la corruption.

En dépit de la croissance économique que vit le pays, le gouvernement de Dilma Roussef traverse une période critique signée par la démission de 6 ministres jusqu’à aujourd’hui.

Dilma Roussef avec Orlando Silva

Drapeau Brésil, histoire du drapeau brésilien

Le ministre des Sports, chargés de la Coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques de 2016 est le dernier à avoir été contraints de démissionné le 26 octobre dernier. Il le 5ème ministre accusé de détournements de Fonds, précédé par Alfredo Nascimento, ministre des Transports, Pedro Novais ministre du Tourisme, Wagner Rosi ministre de l’Agriculture et Antonio Palocci le chef de la Maison civile ou le gouvernement.

Le ministre de la Défense, Nelson Jobim quand à lui, a démissionné parce qu’il a critiqué deux de ses confrères.

Ces ministres qui ont été obligés de démissionné faisaient partie du gouvernement de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. En effet, Orlando Silva est accusé d’avoir détourné une partie de l’argent destiné au programme Deuxième mi-temps, qui offre la possibilité aux enfants venus des régions pauvres de pratiquer une
activité sportive.

Etant un membre du Parti communiste du Brésil (PCdoB), Orlando Silva a du démissionné pour « défendre son honneur et celui de son parti » selon lui.

Un policier qui est un ancien militant du même parti que le ministre a affirmé que  Silva aurait ramassé une somme proche des 16 millions d’euros pendant huit ans. Dilma Rousseff avait prévenu dès le début de sa présidentielle qu’elle fera le ménage dans la classe politique. On compte déjà quarante-cinq fonctionnaires mis à l’écart depuis le 1er Janvier 2011. A noter que 71%  des Brésiliens admettent les mesures prises par la présidente. Ce coup de balai ne va pas être sans conséquence puisque son parti, le Parti des travailleurs n’a pas une majorité dans le parlement, donc il lui faut la coalition de petits  partis dont certains ministres démissionné sont des membres.

Ces 23 partis qui soutiennent Dilma retireront-ils leur soutien ? L’opposition qui soutient Roussef dans ces démarches contre la corruption ne semble pas satisfaite de la démission d’Orlando Silva qui a été remplacé par José Aldo Rebelo un membre du PCdoB.

 

Tags: ,

Category: Actualité politique

Comments (1)

  1. Naomi dit :

    La procédure est très longue pour le Brésil pour stopper la corruption…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *