La Coupe du Monde du Brésil subit des revendications

Sao Paulo a été le siège de plusieurs manifestations, samedi dernier, contre la réalisation de la Coupe du Monde de soccer qui est prévue se dérouler très prochainement dans le pays. Les pancartes et les banderoles fusent pour revendiquer explicitement « il n’y aura pas de Coupe », des propos adressés aux organisateurs de l’événement.

Les grévistes portent le nom de « Rio Anonyme » sur le réseau social Facebook où ils publient « Opération Stop à la Coupe du Monde » à tous les habitants du pays. En conséquence, des mouvements grévistes surviennent dans 30 villes locales et les plus violents sont ceux qui se déroulent à Sao Paulo.

Les protestataires se lancent dans les rues pour brandir leurs revendications après un rendez-vous anticipé devant le Musée d’art de la ville. Tout le long de leur trajet, les « Black Bloc » tentent de renverser une voiture de police tandis que d’autres mettent le feu à un autre véhicule. Ils continuent en brisant les vitrines des banques, bref, les mêmes actes qu’ils ont réalisés l’année dernière.
La police riposte avec des gaz lacrymogènes et arrête une centaine de manifestants.
Les causes de la grève : des revendications pour leurs droits sociaux, selon un des manifestants. En effet, un étudiant explique qu’au lieu de dépenser beaucoup d’argent pour organiser la Coupe, le gouvernement devrait réserver ces dépenses pour l’amélioration des services publics pour le citoyen notamment, dans le secteur de l’éducation, de la santé, du transport et du logement.
Une autre manifestante promet alors des manifestations encore plus violentes lors de la période de la Coupe, en exemple à ce qui s’est déjà passé l’année dernière quand des millions de brésiliens sont descendus dans les rues pour protester contre la hausse des frais d’autobus et de la corruption.