Le Brésil, un exemple politique et économique?

 

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Le Brésil, un exemple politique et économique?

Le Brésil crée un exemplaire politique et économique pour les pays émergeants

Dans cette crise économique qui a touché le monde et surtout le monde occidental, le Brésil affiche un PIB égale à 2.510 milliards de dollars, elle décroche la 6ème place mondial comme une puissance économique mondiale, en devançant la Grande-Bretagne et se trouvant ainsi derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et la France qui composent le Top-5 de l’économie mondiale.

 
Brésil, économie

 

  Brésil, économie

 

Le Brésil depuis 9 ans guidé par le leader du Parti des Travailleurs
Luiz Inacio Lula da Silva est devenu l’un des géants économiques de la
région de l’Amérique du sud. En 2002, ce pays ne figurait même pas dans
la liste du Top 10 de l’économie mondiale.

D’abord Lula et maintenant Dilma Roussef, ils ont su mettre le Brésil sur la carte de l’économie mondial.


Fernando Henrique Cardoso
, le président du Brésil entre 1995 et 2003
avait déclaré une fois que « le Brésil n’est pas pauvre mais inégal ».
Actuellement, le Brésil reste toujours inégal mais il est encore plus
riche qu’avant. Cette richesse a permis aux autorités d’entamer des
programmes et d’actions en faveur du développement social.

Ceci n’est guère pas facile pour Dilma Roussef de succéder à Lula. En
fait l’élection de Lula en 2002, sa réélection ainsi que l’élection de
Dilma n’est pas un hasard. C’était l’aboutissement de la longue  lutte
des brésiliens contre les dictateurs.

L’ascension de Lula au pouvoir en 2002 est une nouvelle chance pour les
brésiliens de démontrer que « plus que jamais dans l’histoire, un autre
monde est possible », selon les paroles de Lula. Il n’a pas évoqué la
révolution, mais uniquement un monde interdépendant dans lequel « la
préoccupation de la justice est aussi forte que le pouvoir de la
démocratie pour le réaliser ».

Actuellement c’est sa dauphine Dilma Roussef qui le succède au pouvoir,
la militante dans Parti des Travailleurs. En contre partie, Dilma n’a
jamais été à la tête du PT mais c’est Lula qui a vu qu’elle pourrait
jouer le rôle de médiatique et qu’elle aura des choses à ajouter au
Brésil.

Lors de cette première année, Roussef est désignée de dame de fer 
avec 7 ministres dégagés du pouvoir à cause des affaires de corruption.
Une Opération de nettoyage qui semble convaincre les brésiliens puisque
la notoriété de Roussef à frôlé les 71%. Il parait que cette dame
pourrait être plus intransigeante que Lula.

Ceci aura certainement un prix. Dans un pays comme le Brésil traumatisé
par la corruption et  où les taux d’intérêts sont parmi les plus élevés
du monde Dilma Rousseff décide d’adoucir sa politique financière pour
pouvoir relancer la croissance, avec une hausse de 5% prévus en 2012 et
trouver une formule pour améliorer la capacité compétitive de
l’industrie brésilienne.

Gérer la politique, une croissance molle dans des circonstances de crise
ce qui a obligé la président de mettre les programmes sociaux au
sommeil. Le Brésil connait en contre partie une explosion en
investissements étrangers ce qui aurait un impact positif sur la
croissance économique avec un flux monétaire, c'est-à-dire la différence
entre les entrées et les sorties de devises, élevé à plus de 65,2
milliards de dollars en 2011
. Le Brésil bénéficie également d’une énorme
crédibilité financière puisqu’il vient de lever le 3 janvier 2012, 750
millions de dollars sur le marché financier mondial
. En novembre 2011,
le Brésil a eu la note de « BBB » par Standard and Poor’s.

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