La présidente argentine Cristina Kirchner prend de nombreuses mesures pour faire face à la crise
Actualités de l'amérique du sud
Cristina Kirchner prend des mesures très protectionnistes pour faire face à la crise
Afin de faire face à l crise financière mondiale qui est entrain de toucher l’Amérique du sud, la présidente argentine Cristina Kirchner est entrain de prendre depuis quelques semaines des mesures rigoureuses en réduisant les subventions aux services publics et contrôlant les importations.
Mme Kirchner a été réélue en octobre dernier. Elle a pris la décision de supprimer 852 millions d’euros de subventions, ce qui a impliqué plusieurs augmentations de tarifs dans plusieurs secteurs. C’est « la sintonia fina » ou le réglage en finesse.
Une économiste du cabinet Bein & Associés, Marina Dal Poggetto a déclaré que « la volte-face dans la politique fiscale et de revenus est éloquente si on la compare avec l’année électorale ». En effet, en 2011, les subventions ont atteint le toit de 57 milliards d’euros, soit 50% de plus qu’en 2010, selon les chiffres de l’Association argentine du
budget.
Dorénavant, il y aura un formulaire à remplir par les argentins s’ils pensent qu’ils ont besoin d’une subvention pour leurs factures d’eau, d’électricité ou de gaz. Les entreprises qui ont été touchés par ces mesures sont les services financiers, les casinos, les aéroports, les compagnies pétrolières et de téléphone.
Même le métro de la ville de Buenos Aires a été laissé sous le contrôle de la ville d’où le prix d’un billet a connu une augmentation de 127% d’un seul coup.
Pour l’économiste Dal Poggetto, l’Argentine ne pourrait pas garder le moyenne de croissance de 8% enregistré 2003. Mme. Poggetto a estimé qu’en 2012 le taux de croissance atteindra 3,5ù seulement, beaucoup en dessous des prévisions du gouvernement de 5,1%.
A cause de son exclusion des marchés internationaux à cause d’un défaut de paiement, le gouvernement argentin est obligé de faire des économies et d’avoir une balance commerciale excédentaire, pour garder ses réserves monétaires qui ont diminué de 4,5 millions d’euros en 2011. Pour toutes ces raisons, le gouvernement a commencé une série de
mesures, dès le lendemain de l’élection d’octobre, notamment des contrôles draconiens sur l’achat de devises étrangères, pour diminuer la fuite de capitaux.
L’Argentine, est en fait, le 2ème exportateur mondial de maïs, le principal fournisseur international d’huile et de farine de soja, et le 3ème en graine de soja, a énormément bénéficié de l’augmentation des prix de ses matières premières sur les marchés internationaux.
Les mesures protectionnistes prises par l’Argentine ont été très critiquées par ses partenaires du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay), qui représentent 25% des exportations et 31% des importations argentines.
L’économiste Orlando Ferreres a précisé que « la solution trouvée par le gouvernement a été de contrôler les importations. Ce n’est pas une vraie solution, mais c’est assez logique. C’est du court terme, car le manque de pièces détachées importées freine la production industrielle ».
En 2011, l’inflation a atteint les 25% ce qui présente une grande faiblesse du pays. Actuellement, le gouvernement essai de limiter les hausses salariales ce qui va lui valoir un conflit avec les syndicats.
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Mais c’est trop quand même…de cette façon, c’est lepeuple qui devra payer les frais de cette crise!!