Resserrer les liens économiques entre l’Afrique et le Brésil
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Le Brésil, un des plus grands pays émergents, fait un pas en avant dans son intention de renforcer ses échanges avec l’Afrique. En effet, lors du sommet de l’Union Africaine, tenu à Addis-Abeba, la présidente Dilma Rousseff a promis d’exempter l’Afrique d’une somme de 900 millions de dollars de dettes. Un cadeau d’un milliard rien que pour confirmer son intérêt grandissant pour le commerce avec l’Afrique.
Le Brésil, a en fait proposé d’annuler cette somme ou d’effectuer des négociations à propos de ces dettes détenues par le Brésil depuis les années 1970. Trois pays africains en bénéficient particulièrement : la Congo-Brazzaville, la Tanzanie et la Zambie. Ce n’est pas par hasard que le Brésil les a choisis. C’est à cause de leurs richesses en ressources naturelles qu’ils se sont convoités. Considérablement abondants en pétrole et en cuivre, ces pays attirent énormément les investisseurs brésiliens qui cherchent à acquérir une dimension internationale. L’entreprise de production de fer, Vale a par exemple investi des milliards en Afrique, Pétrobras, la compagnie pétrolière Brésilienne a fait de même.
Non seulement, le Brésil souhaite réserver sa part des richesses africaines, mais aussi il vise le marché africain pour commercialiser ses produits industriels en tant que pays avec une économie émergente. Ainsi le marché africain constitue une débouchée importante de ces produits. Ces efforts Brésiliens pour resserrer les liens d’amitié avec l’Afrique afin de conquérir son marché et bénéficier de ses richesses ne datent pas d’hier, ils se sont en effet graduellement développés durant les douze dernières années et récemment couronnés par l’annonce de l’annulation des dettes Africaines ce week-end.
Concurrencer la Chine pour conquérir l’Afrique
Certes, le Brésil a réussi à promouvoir ses liens économiques avec l’Afrique, néanmoins, il doit rivaliser avec le concurrent Chinois afin de subjuguer le marché Africain. Une mission pas facile à achever vu la législation Brésilienne qui interdit les banques de financer des projets à risques, c’est-à-dire des projets dans des zones considérées comme instables, notamment l’Afrique, politiquement instable contrairement à la Chine avec des investisseurs ayant des poches sans fond.
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