La Costa Verde : une superbe côte brésilienne

 

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La Costa Verde : une superbe côte brésilienne
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La Costa Verde, signifiant « côte verte » porte bien son nom et pour cause, elle est entourée, du côté terre par des montagnes et collines verdoyantes tandis que côté mer, les plages aux eaux turquoise s’enchaînent le long du banc de sable blanc qui divise ces deux environnements. Durant mon séjour, je n’ai eu de cesse de passer du côté terre pour me reposer un peu du côté mer et même si les deux univers semblent tout à fait opposés, ils sont tous deux superbes et riches en faune, en flore et en amusement.

Une petite présentation de la Costa Verde

La Costa Verde

S’étalant sur environ 200 km, la Costa Verde est un joyau du Brésil. Elle abrite près de 2 000 superbes plages qui font face à environ 350 îlots montagneux. De kilomètre en kilomètre, les paysages changent, mais le vert luxuriant de la forêt reste omniprésent.

Pour avoir le temps de tout découvrir, nous avançons à notre rythme et nous avons eu raison, car au détour du chemin, il n’est pas rare de tomber sur des petits villages de pêcheurs qui ne sont pas toujours annoncés sur des panneaux comme le sont les réserves écologiques.

Bref, la Costa Verde c’est une zone d’aventures qui promet maintes découvertes. Devant nos yeux s’enchaînent montagnes recouvertes de forêts vierges ou forêts primaires, mangroves, fjords, rivières, plages de sable blanc, eaux turquoise, petits villages rustiques et parfois, grandes villes au style colonial. Un savant cocktail qui nous change vraiment des autres mégalopoles brésiliennes telles que Rio de Janeiro ou São Paulo.

Le plus insolite c’est qu’entre ces deux zones urbaines, la Costa Verde prend la forme d’un petit trait-d’union paradisiaque entre lesquels on peut plonger au cœur de la nature après les farnientes urbains.

Bienvenue sur la Costa Verde !

Départ à Rio de Janeiro

Rio de Janeiro alias la « Cidada maravilhosa » est un point incontournable lors de tout séjour, d’affaires ou d’agrément, au Brésil. Le choisir comme point de départ pour découvrir le reste du pays est donc chose courante surtout que de nombreux vols domestiques y partent tous les jours pour rejoindre le Nord, le Nordeste, le Centre-Ouest, le Sud et même quelques autres villes du Sudeste du pays.

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Pour nous rendre sur la Costa Verde, nous avons néanmoins choisi la voie routière, car ainsi, nous pouvons nous arrêter dès que nous le souhaitons.

Petit rappel de l’escale chez les cariocas :

  • bronzage et promenade sur les mythiques plages de Copacabana et Ipanema. Ici, nous avons préféré nous abstenir de baignade, car l’eau n’est pas aussi turquoise qu’on l’avait espéré. D’ailleurs, les baigneurs se font rares sur ces plages, mais elles restent toujours autant fréquentées que ce soit pour une balade, une petite bronzette, une partie de beach-volley ou seulement, un coin tranquille pour se reposer
  • montée sur le Corcovado et le Pain de Sucre : autres points incontournables de la belle Rio, ces sommets promettent une superbe vue sur toute la ville située en contrebas
  • soirées animées au rythme de la samba : Rio, c’est un peu la capitale de la samba au Brésil. Certes, cette danse est de réputation nationale, mais les cariocas y accordent une plus grande importance. La preuve, elle a ouvert un stade dédié à cette danse qu’est le Sambodrome et à chaque nouvelle édition du carnaval, ce sont ses nombreuses écoles de danse de samba qui défilent pour offrir quelques prestations. Rappelons que São Paulo possède également un sambodrome, mais celui-ci est méconnu par rapport à celui de Rio

Autres souvenirs inoubliables durant le passage à Rio : découverte de la gastronomie locale dont le fameux pão de queijo et bien sûr, la caipirinha, initiation à la samba, petite participation au carnaval, en tant que spectateur très motivé, visite culturelle de la ville, …

Première escale sur l’Ilha Grande

Ilha Grande

L’Ilha Grande est le premier trésor de la Costa Verde que nous avons souhaité découvrir en priorité. J’ai tellement entendu parler de cette île que je croyais déjà la connaître, mais en y arrivant, je me suis rendu compte que tout est à refaire. Les histoires que j’ai entendues, les documents que j’ai lus et les belles images que j’ai vues de ce lieu m’ont déjà donné un aperçu, mais en vrai, tout est mille fois plus beaux.

L’île se situe à, à peine 150 km de Rio de Janeiro, mais déjà, on se retrouve loin de l’ultra-modernité et des aires urbaines. Ici, pas d’embouteillage, pas de voitures et rien que du sable sous les pieds et des plages paradisiaques. Pour l’atteindre, il faut d’abord se rendre à Angras dos Reis et de là, embarquer à bord d’un ferry ou d’un catamaran pour une croisière d’environ une heure sur une eau aux couleurs bleues dont nombreuses de ses nuances.

Sitôt arrivés sur l’île, nous partons à la quête d’hébergement escortés de notre bagagiste qui transportait nos valises dans sa charrette. Nous mettons alors le cap à Abrraao, capitale de l’Ilha Grande, car c’est là que se situe la majorité de ses commerces, de ses hôtels, de ses restaurants et de ses bars.

Une fois l’hôtel réservé, nous nous hâtons de nous mettre en tenues de plages pour enfin, plonger dans cette eau turquoise qui nous a fait de l’œil tout au long de la traversée.

Petit conseil, préférez la basse saison pour y aller si vous souhaitez rester au calme. Comme notre séjour coïncidait avec la période du carnaval, l’île était noire de monde, mais en s’éloignant un peu des sentiers battus, on découvre vite quelques plages isolées où nous avons pu nous reposer à souhait. Parmi elles, il y a :

  • la Praia Lopes Mendes qui se situe à environ trois heures de route à pieds. Le sable blanc de cette dernière est bordée par près de 102 spots où s’enchaînent les piscines naturelles, la forêt verdoyante, les cascades et le fameux Pic du Perroquet qui affiche environ 982 m de hauteur
  • la Praia Dois Rios que l’on peut atteindre au bout d’environ deux heures de marche. Déjà, sur le chemin, nous rencontrons quelques spécimens de singes hurleurs et arrivés à destination, nous découvrons deux rivières qui proposent des eaux translucides, des plages désertes et tout simplement magnifiques

Bien sûr, nous avons également fait quelques sports nautiques et surtout la pêche pour moi.

Et s’il vous reste un peu de force : poussez la découverte jusqu’à l’ascension du Pico de Papagaio dont le sommet trône à 987 m, c’est peu par rapport aux géants des Andes, mais quand même un parcours sportif après quelques heures de marche.

Deuxième escale, la ville de Paraty

Pour atteindre Paraty, il nous a fallu quitter le paradis qu’est l’Ilha Grande, mais cela en a valu la peine. Arrivés sur le continent, nous retrouvons la voiture de location à Angras dos Reis et nous nous engageons sur la route pour arriver, deux heures plus tard, à Paraty. Cette dernière se situe à quelques 260 km de Rio. Elle se trouve au milieu de l’océan et de la Serra do Mar. Jadis, elle fut une escale pour les chercheurs d’or se rendant dans le Minas Gerais. C’est pour cela qu’elle affiche aujourd’hui encore, un style colonial que l’on accorde aux Portugais.

La découverte de cette ville perdue au milieu de la nature est à la fois enrichissante et un peu euphorique. En effet, je ne me doutais pas qu’au cœur de cet environnement verdoyant se cacherait un tel joyau, qui plus est, si bien conservé. Je la qualifie un peu de musée à ciel ouvert au sein duquel les objets artisanaux sillonnent les rues dans la journée pour faire place à des soirées animées, arrosées et gourmandes.

Parmi les sites que j’ai le plus appréciés, je cite :

  • l’église Nossa Senhora de Rosario, sublime avec les bois dorés utilisés pour ses autels
  • l’Emporio da Cachaça où est distillé le fameux alcool qui fait la réputation de Paraty : la cachaça. Un festival, le festival de Pinga, est donné en hommage à cette boisson
  • l’église Nossa Senhora das Dores au sein de laquelle se trouve un cimetière …
  • la Maison de la Culture
  • l’église Santa Rita dos Pardos Libertos qui abrite un petit musée d’art sacré

Et bien d’autres encore …

Troisième escale : Saco do Mamangua

Saco do Mamangua

C’est un banc de sable d’environ 8 km que l’on qualifie aussi de fjord. Il se trouve à environ 10 km de Paraty. Sur les lieux, on trouve des mangroves et une des rares forêts atlantique qui reste encore au Brésil. Ce bout de terre est occupé par les Indiens Caïçaras d’où son aspect encore un peu rustique, voire sauvage, mais superbe pour les amateurs de nature.

Ici, les routes goudronnées sont inexistantes donc pour la visiter, on met de bonnes chaussures de trek et en avant pour la « crapahute ». Cela consiste soit à prendre l’hélicoptère pour ceux qui ont le budget nécessaire soit embarquer à bord d’un bateau de pêche, pour les petits budgets comme nous. Je pense que c’est la meilleure option vu que la visite aérienne ne permet pas vraiment de découvrir grand-chose.

Le long de notre croisière, les trésors se succèdent : d’abord les pains de sucre du Mamangua que l’on qualifie aussi de « mamelles » signifiant « lieux où on mange ». Ces endroits sont des lieux sacrés pour les habitants locaux et on y mange aussi très bien. Il faut savoir qu’un petit restaurant ainsi qu’un lodge y ont ouvert leurs portes pour proposer des spécialités à base de produits frais de la région : huîtres bien en chair, crevettes géantes, loups de mer ou « robalos », soles, … On les déguste avec du manioc qui pousse sur place.

Le Fjord est une réserve écologique où à part les découvertes de la faune et de la flore, on peut plonger dans ses eaux, faire du kayak ou du canoë, faire du tourisme gastronomique, …

Dernière escale : la réserve de Juatinga

« Juatinga » signifiant « la mer bleue ». Ici, c’est le tourisme vert par excellence !

On ne peut compter que sur nos pieds et nos mains, car l’aventure c’est un peu jouer aux Robinson Crusoé. Pas de voitures, pas d’électricité, pas de télévision ! A la place, on a droit à de superbes plages, à une nature exubérante où l’on bénéficie d’une petite leçon de pharmacopée, de baignades sous les cascades et de pêche soit à la ligne soit au filet. Il est inutile de vous dire que là encore, les plats sont à base de fruits de mer ou d’eau douce. On fait également le plein de fruits exotiques, de caipirinha, …

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Comments (1)

  1. bertherat maud dit :

    Bonjour,

    Je tente d’organiser mon séjour au Brésil au mois de juillet. Après lecture de votre article, je suis intéressée pour découvrir Saco do Mamangua et la réserve de Joatinga. Pouvez-vous m’indiquer s’il existe des chemins de randonnées tracés ? Faut-il un guide ?

    Merci par avance.

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