Le Brésil fait attendre la France pour le Rafale
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Le suspense sur le choix d’un nouvel avion de combat pour le Brésil a été évoqué par madame la présidente, Dilma Rousseff, lors d’une visite de 48 Heures à Paris, tout en indiquant les limites des politiques de restriction menées en Europe avec son hôte François Hollande.
La France et le Brésil à l’unisson sur tout sauf les avions
Son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé le Brésil de 2003 à 2010, avait publiquement exprimé en 2009 son choix pour l’appareil de combat français. Mais depuis le passage au pouvoir de Mme Rousseff, en janvier 2011, cette décision a été repoussée de mois en mois par Brasilia.
Les deux chefs d’état ont été d’accord pour aborder les limites des politiques d’austérité actuellement menées en Europe. Mme Rousseff a espéré que « les politiques récessives, qui ont déjà échoué en Amérique latine, ne poursuivent pas à produire le même problème » en Europe.
Jugeant « cruciale » pour le Brésil la solidité de la zone euro, la présidente brésilienne a approuvé avec M. Hollande son sentiment pour un renforcement de l’Union économique et monétaire, au menu du prochain conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles. « Il sera difficile de sortir des perturbations des marchés sans mettre en place une véritable union bancaire ».
Elle a ajouté davantage la possibilité de maîtriser des investissements surtout des pays excédentaires. Dans le même contexte, M. Hollande a précisé que certains « pays doivent faire des efforts de compétitivité » mais d’autres « doivent réduire leurs excédents commerciaux et aider la demande intérieure », ciblant principalement l’Allemagne.
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